▲ I'M NOT GIVIN' UP ON US.

☇ HERE SINCE : 30/12/2011

Citation :: FUCK-YEAHNINADOBREV@TUMBLR

« billie-seven ivanova »
“ - i'm the baddest in the atmosphere. - ”

Make this dream

nom ▲ Ivanova, nom de famille bulgare. prénom(s) ▲ Billie-Seven Sadie, prénoms originaux qui vous vont bien, bonjour. âge ▲ Vingt-trois ans. date et lieu de naissance ▲ Le trois du mois de janvier a eu la chance de la voir naître, à Sofia, en Bulgarie. nationalité ▲ Canado-bulgare. études/métier ▲ Journaliste pour le magasine Vogue. situation familiale ▲ En couple et mère d'une petite Nealy. avatar ▲ nina GODDESS dobrev.

Take me down like i'm a domino

pseudo/prénom ▲ SOULSHAKER/Lily. âge ▲ Dix-sept ans dans une semaine et deux jours. région ▲ France de loin mes bananes. (a) comment as-tu trouvé BAF ? ▲ Ahah, là c'est ZE question ! Dans un Kinder Surprise. et sinon, t'en penses quoi ? ▲ Sans vouloir me vanter, j'trouve qu'on a trop assuré. dernier mot ? ▲ Je vous aime les filles, et longue vie à BAF !

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Dirty dancing in the moonlight

si je te dis " famille ", tu me réponds ?
la meilleure chose au monde, tout simplement. un rêve que tu voudrais toucher du bout des doigts. la peste à l'état pur, jamais tu ne voudrais avoir affaire à ça.
si je te dis " enfants ", tu me réponds ?
l'accomplissement d'une vie, d'un couple, d'un amour. une aventure de chaque instant, du boulot, de la fatigue ; en bref, de la réflexion avant d'en avoir. qu'ils sont mieux chez les autres, voir pas du tout tant qu'on y est.
si je te dis " mariage ", tu me réponds ?
la suite logique d'une vie à deux, avec de l'amour et toutes ces choses qu'on trouve dans les films. une importante décision quand même ; se réveiller tous les jours auprès de la même personne, vraiment ? un enchaînement volontaire, un boulet qu'on s'attache au pied ; sérieusement, c'est pour les fous ce genre de trucs.
si je te dis " ton but dans la vie ", tu me réponds ?
un mariage, des enfants, une parfaite petite famille, c'est tout. un bon karma ; probablement être en couple, un bel avenir ouaip, et pourquoi pas des enfants ? moi et ma ptite personne, sans avoir à donner de compte à qui que ce soit ; ouais, c'est là qu'c'est bon.

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The best i've ever known

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Sofia, 1994. ∆ hold my hand and never let it go.

Хвани ме за ръка, не пусна. La main de son frère posée sur sa bouche afin qu'elle ne puisse parler, Billie avait du mal à comprendre ce qui pouvait bien se passer. Elle était encore en pyjama, il faisait nuit noire, alors pourquoi fallait-il partir ? Lui tendant son autre main, son frère, Casey, l'agrippa, et ne la lâcha plus. Ils devaient faire vite, avant que leur père ne revienne. Leur père, cette ordure, qui battait femme et enfants pour de l'argent. Il buvait comme un trou, et ne savait jamais où étaient ses limites. Ce pourquoi leur mère avait pris la décision de retourner au Canada, son pays d'origine, et de les emmener avec elle. C'était pour leur bien, pour leur salut à tous. Une fois les valises faites, Billie n'était pas plus rassurée. Elle ne cessait de demander ce qui se passait, où était leur père, en criant, si bien que Casey fut obligé de lui remettre une main sur la bouche. La brunette n'avait jamais vu son frère autant paniqué. Il calculait chacun de ses mouvements, et aurait pu tuer quiconque se mettrait au travers de leur chemin, elle le savait. Ce pourquoi elle se tut, et continua d'avancer, broyant la main de son frère dans les siennes. Ses petites jambes de fillette de cinq ans tremblaient, et son cœur battait la chamade. Une fois qu'ils furent à l'aéroport, leur mère les serra dans ses bras, et leur parla d'un langage encore peu usité pour eux. Tout ira bien maintenant les enfants, on retourne au Canada. Ce soir-là, Billie et Casey sentaient bien qu'ils tournaient une page de leur vie, et ils ne le regrettaient pas. Non, tant qu'ils étaient ensemble, rien ne pourrait leur arriver.

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New York, 2009. ∆ please, take care of my heart, i unfortunatly gave it to you.

Enzo, taisez-vous et conduisez s'il vous plait. Billie Ivanova, la canado-bulgare la plus en vogue du moment. Travaillant justement pour le célèbre magasine Vogue, elle avait appris à faire ses griffes sur le dos de ses assistants. Elle mordait pour un rien, était crainte de beaucoup, et savait ce qu'elle voulait. Et pour l'instant, elle souhaitait se rendre à une séance photo, avec l'une des actrices qui raflaient toutes les récompenses en ce moment. L'une de ces filles qu'il fallait absolument avoir en couverture avant les autres. Mais pour cela, elle se devait d'être présentable, et présentable chez Ivanova voulait dire bien plus que cela. Pas encore prête, elle prit ses vêtements dans un ancien sachet Chanel qu'elle avait, et s'apprêtait à se changer, lorsqu'elle aperçut son chauffeur, qui l'observait. Il est fort dommage que j'ai oublié mes jumelles Enzo, elles vous auraient été très utiles j'ai l'impression. Son fameux assistant et chauffeur à l'occasion tourna brusquement la tête, gêné, et accéléra. Il fallait dire que Billie était une très belle femme, qui avait des atouts. Elle se mit donc à se changer, retira son haut, en enfila un autre, se dandina pour enfiler son pantalon, troqua ses ballerines pour des talons aiguille. Elle arrangea ses cheveux en un chignon fait à la va-vite, perfectionna son maquillage, et fut enfin prête lorsqu'ils furent arrivés. Son assistant sur les talons, elle fit son entrée dans ce somptueux hôtel, qui allait accueillir la séance photo du jour. Lunettes de soleil sur le nez, elle prenait des notes sur un petit calepin, avant de rencontrer le directeur de cette entreprise, et derrière lui, le photographe. Plutôt professionnel, il profitait des amuse-gueules qui se trouvaient là, appareil photo au cou, le mystère lui collant à la peau. Billie ne l'avait encore jamais vu, et Dieu seul savait combien elle était connue dans son métier. La tentation était bien trop forte. Je ne pense pas que nous ayons eu le plaisir de nous rencontrer. Leurs regards se croisèrent, fusionnèrent, et parurent se reconnaitre, d'une ancienne vie, ou d'un futur proche. Soudain, on appela tout le monde sur le plateau. Et j'ai bien l'impression que nous devons reporter cette rencontre à un peu plus tard. Mademoiselle. Il lui fit une sorte de révérence rapide, la malice habitant son visage, et se mit au travail, sous le regard d'Ivanova. Elle n'y croyait pas elle-même. Ce n'était pas son genre de se mettre à contempler quelqu'un durant autant de temps. Elle était celle que l'on convoitait, elle était celle que l'on désirait ; pas l'inverse. Et pourtant, les dieux se jouaient d'elle ce matin. Un peu en retrait, alors que tout le monde admirait l'actrice qui posait, Billie, elle, admirait le chef d'orchestre. Celui qui mettait tout en œuvre, et qui donnait vie à cet assemblage d'os et de chair. C'était décidé : elle en saurait un peu plus sur lui avant qu'ils ne se quittent, ou elle ne s'appelait pas Ivanova. (...) Plusieurs minutes plus tard, alors que tout le monde se félicitait, la brunette remarqua bien que cette petite actrice de pacotille se rapprochait bien trop de sa prochaine proie, ce qui l'agaça au plus haut point. Quelque chose vous dérange, avouez-le. Comment osait-il ... deviner ses pensées de la sorte ? Presque blessée en son moi-intérieur, d'habitude si opaque, elle ne lui répondit pas, se contentant de porter une coupe de champagne à ses lèvres, ne le perdant pas des yeux. Ce petit jeu aurait pu durer encore de nombreuses heures, mais il fallait rompre tout ça, et forcer le temps à se mettre de leur côté. Au sujet de votre question de tout à l'heure, oui, quelque chose me dérange : le fait que je ne sache même pas votre nom, alors que vous savez déjà lire en moi. Du bluff, du blabla pour le faire craquer. Mais il n'était pas dupe. La rapprochant un peu plus d'un coin plutôt à l'abri des regards, il lui glissa ces quelques mots à l'oreille : Samaël X, photographe professionnel, et à l'occasion ... Il ne se gêna pas pour poser l'une de ses mains sur la cuisse de la jeune femme, afin de glisser un papier dans la poche de son pantalon. Appelez-moi. (...) Pour une autre séance photo bien entendu. Et il la quitta, saluant les autres, et la laissant encore frissonnante. Aucune de ses autres conquêtes n'avait agi de la sorte, et c'était le signe qu'elle ne devait pas le laisser partir aussi facilement. Prenant le fameux papier, elle découvrit qu'il s'agissait de sa carte de visite. La faisant tourner entre ses doigts, un sourire satisfait au visage, Billie sentait bien que cette journée n'était que l'annonce de bien d'autres. Et pour preuve, ils se retrouvèrent au diner, avec leurs collègues, et ne manquèrent pas de terminer la soirée dans le même lit, encore et toujours.

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Weaver View, 2012. ∆ let me mean the world to you.

Je peux savoir pourquoi tu fais la gueule comme ça ? Tous les deux dans la cuisine, Billie semblait être remontée contre l'homme qui partageait sa vie depuis maintenant deux ans. Couteau à la main, elle préparait le repas, et adoptait des gestes rapides et brutaux, si bien que Samaël finissait par avoir peur qu'elle ne se coupe un doigt. Et le pire, c'est qu'elle ne lui répondait pas. Elle faisait la sourde oreille, et restait dans sa bulle. Il se rapprocha d'elle, et lui prit le bras, doucement, afin qu'elle cesse ses bêtises. Le regard noir qu'elle lui lança semblait l'avoir touché. J'en ai marre de tout ça, de cette mascarade, de ces rôles qu'on joue depuis deux ans maintenant, raz-le-bol. De quelle mascarade tu parles ? Billie se lança dans un rire dénué de joie, un fake smile, une simple comédie de plus. S'avançant à sa hauteur, elle plongea son regard dans le sien, frôla ses lèvres, et laissa son souffle s'échouer sur son visage. Dis-moi que si Nealy n'était pas arrivée, tu serais quand même avec moi en ce moment. Dis-moi que si notre fille n'avait pas vu le jour, tu serais tout de même resté. Merde. Il lui posait une colle, une horrible colle. Qu'est-ce qu'il pouvait en savoir, il n'était pas maître du destin à ce qu'il savait. Seul le destin pouvait lui donner une réponse, pas lui. Se concentrant pour ne pas ajouter de l'huile sur le feu, aucune réponse plausible ne lui vint en tête, si bien qu'il se tut. C'est bien ce que je pensais. Alors dégage Sam', sors d'ici avant qu'on ne se détruise encore plus. Elle s'éloigna donc, voulant retourner dans le salon auprès de leurs amis et de leur fille, tous présents pour le nouvel an, mais Samaël la rattrapa, et l'embrassa passionnément. Il n'avait pas besoin de mots pour la dompter. Des caresses bien placées, des mots bien susurrés, et elle était à lui. Samaël et Billie, c'était une histoire qui durait, malgré les crises, malgré les passages à vide, les moments qui leur échappaient. Bien sûr que l'arrivée de leur fille avait dû les rapprocher, mais il y avait plus que cela dans le fond. Pas qu'une histoire de cul, pas qu'une histoire de cœur. Personne ne donnait vraiment cher de leur couple, les sachant volages et amoureux de leur liberté. Mais il arrivait bien que quelque chose nous fasse totalement changer d'avis. Que l'on ait envie de se lever chaque matin dans les bras de la même personne, que l'on ait envie de voir le même sourire irradier vos journées les plus grises, sans pour autant vouloir le dire à la personne concernée. Oui, ils étaient peut-être cons, mais cons à deux, avec leur petit bout.